Et si on délaissait la grande consommation ?

Il y a quelques temps, je préparais ma liste de courses, comme chaque semaine, et je faisais le tour de mes placards pour noter sur mon petit papier ce qu’on devait acheter. Nous sommes quatre, et la petite dernière de bientôt deux ans (bon sang, déjà deux ans) mange comme nous. Par conséquent, on a vu le budget courses augmenter un petit peu, surtout au niveau des desserts et des goûters.

Comme j’ai commencé à travailler en juillet, et que papa est resté à la maison avec eux, c’est lui qui gère la majorité des repas, et moi je gère souvent celui du soir + mes gamelles. Sauf qu’au gré des mois, force est de constater qu’on mange toujours plus ou moins la même chose, et surtout que le repas du soir des enfants se termine souvent en vite fait, du style riz/pâtes jambon, ou pire, knaki et pommes noisettes. C’est pas que ça commençait à me souler mais bon. C’est pas top, et moi qui essaie d’avoir une alimentation équilibrée, ça serait bien d’en donner une à mes enfants, non ?

Bref, on en revient à mes courses, je range mes achats dans mes placards. Et puis, en regardant les biscuits je me rend compte que la composition est souvent dégueulasse : huile de palme, sucres à foison, amidons en tout genre, conservateurs aux noms bizarres… Le poisson que j’ai acheté se conserve plus de 15 jours au frigo (du poisson frais. 15 jours. Ca vous choque pas ?). Ma viande n’a pas d’origine determinée, et surtout, il y en a énormément (du style pour une semaine : steaks hachés, viande hachée, bavettes, aiguillettes de poulet, pavés de boeuf). Et là, ça fait tilt dans ma tête.

Il y a quelques temps, dans mon feed instagram, j’avais vu passer les stories d’une maman qui essayait de réduire au maximum l’industriel, de consommer plus local, plus propre, avec ses minis tapis de caisse – son pseudo c’est amour_bebe_episio , si tu veux la suivre – et ça m’avait déjà fait réfléchir sur la quantité de choses que j’achetais et dont on aurait 1/ pu se passer ou 2/ faire maison ou 3/ acheter dans nos commerces locaux. Donc j’ai décidé d’en discuter avec mon mari, et la réaction a été plutôt bonne. On a pris la décision, d’un commun accord, de revoir notre mode de consommation. Moins d’industriel, plus de fait maison, moins de viande et le peu qu’on achètera viendra de notre boucher, à deux rues de chez nous, qui bosse avec des fermes du coin uniquement.

Seulement voilà. Nous, on y connaît rien, en repas sans viande. Où trouver les apports de protéines suffisants, comment équilibrer tout ça… C’est là que la formidable @pineappleandbeans (que vous pouvez retrouver sur instagram ET sur son blog) entre dans le tableau, parce qu’elle a été d’un énorme soutien et surtout hyper patiente pour m’expliquer (et sur son blog vous trouverez un super article sur les protéines végétales.) Bref, notre changement est lancé, nous attaquons notre première semaine avec des menus établis à l’avance, et jusque là, je trouve ça bien plus pratique pour s’organiser, d’autant que du coup, ma semaine de course m’est revenue à…. 60 euros pour 4. C’est pas mal pour commencer non ?

Riz carottes
(Ca c’est notre repas de midi, riz aux carottes revenues à la sauce soja, avec la sauce au beurre de cacahuètes de @pineappleandbeans, approuvé par moi, mon mari, et mon fils de 7 ans)

En parallèle de ça, j’ai donc décidé de ne plus acheter de biscuits industriels. Le fait maison, ça prend pas tellement de temps, samedi j’ai fait 2 kilos de pâte à sablés (je compte à peut près 60 biscuits à la semaine pour 3 personnes) et ça m’a pris moins d’une demi heure. Et on en arrive à la deuxième petite révolution dans ma vie depuis ce week end, c’est elle :

multidelice
(Je précise que c’est pas du tout sponsorisé – si seulement ! – j’ai acheté la mienne d’occas’ et j’ai racheté deux lots de pots)

J’ai fait l’acquisition de la multidélice de Seb, une yaourtière multifonction de 12 pots pour mon modèle, qui possède trois programmes de cuisson : yaourts, fromages et desserts lactés. J’avais déjà eu une yaourtière très bas de gamme, et honnêtement j’avais abandonné, convaincue que ce n’était pas fait pour moi. Seulement voilà, dans ma recherche du mieux pour ma famille, et surtout diminuer notre consommation de produits industriels, le fait de faire maison s’imposait naturellement. Une multidélice nous a sauté dessus au détour d’un groupe facebook, et pour un peu moins que le prix de la neuve, j’ai eu la bête + 22 pots. Une aubaine. Depuis qu’elle est là, j’ai fait des yaourts natures, au miel, à la confiture, et plus récemment des crèmes aux oeufs au caramel. Je peux vous dire qu’on se régale à la maison, et que je suis plus que ravie. J’ai comparé les ingrédients de celles du commerce et les miennes, et là où on nous propose des crèmes avec NEUF ingrédients (lait écrémé, crème – bah… Prenez pas du lait écrémé quoi… -, oeufs, aromes, colorants, amidons…), la mienne n’en compte que 3 (lait, sucre et oeufs) et c’est hyper bon…

Voilà donc où on en est. Je vous cache pas que ça me fait un peu peur quelque part, je sort du chemin “tracé” par ma diététicienne, qui me demandait de manger 220g de protéines animales par jour, et je n’ai plus envie de ça. Sans parler de devenir végétarienne – j’aime trop le peu de viande que je mange pour ça -, je veux diminuer mes apports, manger moins pour manger mieux.

Je vous pose une question, n’hésitez pas à me répondre sous le post de l’article sur instagram (@coraloss) : Est ce que ça vous plairait que je vous montre un peu mon menu prévu d’une semaine sur l’autre ? Mes courses ? Mes repas ?

Portez vous bien !

Ca faisait un moment.

Eh oui, un sacré bail, même, que je n’avais pas posté ici !

Alors pourquoi ? Pourquoi j’ai délaissé le blog (et même instagram un peu, faut l’avouer) ? Est ce que j’ai tout laissé tomber, est ce que je me suis démotivée, est ce que j’ai perdu cette foi ?

Honnêtement, oui. On va être complètement honnête, je me suis démotivée, et j’ai perdu la foi. C’est pas facile de tenir sur une durée aussi longue. Mine de rien, ça fait déjà deux ans que j’ai commencé ce parcours, que je m’accroche. Alors oui, le résultat est là, j’ai perdu grosso modo 35 kilos. Mais il en reste encore au moins 20 devant moi, et c’est dur, franchement c’est dur.

D’autant plus que j’ai l’impression de beaucoup stagner depuis que je suis passée sous les 100. Ca fait presque 6 mois que je bloque autour des 97/98. Est ce que c’est le poids que refuse de quitter mon corps ? Ce fameux poids dont m’avait parlé la diététicienne ? Sauf que moi, je refuse ça. Il est hors de question que je reste là. Seulement, ça m’a beaucoup, beaucoup, beaucoup déprimée. Et chez moi, qui dit déprime, dit nourriture. J’ai besoin de ce réconfort. Alors je ne fais plus de crises comme avant, je ne mange plus autant. Mais voilà, je vais craquer sur un bout de pain par ci, un coca par là, un repas moins équilibré. Et forcément, je rentre dans un cercle vicieux : je mange moins bien, la balance oscille (vers le haut), je déprime, donc je mange moins bien.

Comme je vous l’ai fait suivre sur Instagram, il n’y a pas longtemps je suis passée dans l’émission “La Maison des Maternelles” concernant le surpoids/obésité et la grossesse. Outre le fait que c’était une super expérience humaine, j’ai été horriblement frappée en rentrant chez moi. J’ai regardé le replay de l’émission, et je me suis trouvée horrible, grosse, bouffie et tout ça. Un véritable éléctrochoc. Je ne peux pas rester comme ça. Je dois continuer mon combat, celui qui me tient tant à coeur.

J’ai mis un peu de temps à reprendre, parce qu’on a enchaîné sur un week end en famille, avec beaucoup de nourriture, des apéros, des boissons sucrées. Puis des apéros avec des copains…

Heureusement, j’ai une amie merveilleuse (ma Gaby, si tu passes par là), avec qui j’ai repris le Top Body Challenge. On s’est promis de se mettre un coup de pression si on loupe un jour. Donc voilà : lundi/mercredi/vendredi c’est TBC, et mardi/vendredi c’est cardio (danse avec GymDirect). Et on essaie d’avoir la meilleure alimentation possible !

Allez, on y croit, je vais y arriver !

Bilan n°29

Coucou tout le monde !

On se retrouve donc pour ce bilan n°29 : – 200g soit -24,7 kg (-33,5 kg) !

Alors bon, comme je le disais sur Instagram, c’est une toute petite perte (pourtant je n’ai pas vraiment fait d’écarts), mais ça reste une perte qui m’éloigne un peu des 100 kg, et ça, je prends volontiers.

En fait, ce qui n’est pas facile en ce moment, c’est que je dois accepter qu’après 33,5 kg perdus, mon corps perds moins vite. Je dis pas que ça s’arrête – mine de rien depuis la reprise de septembre après les vacances, j’ai perdu 7,5 kg (en 3 mois et demi) – mais ça ralentit fortement. Maintenant, il faut accepter ce ralentissement, accepter le fait que ça se stabilise un peu pour éviter de reprendre… Je pense que ce qui rend ça difficile, c’est que ça arrive autour de cette barre fatidique des trois chiffres, et à moins de 20 kilos de mon objectif. Mais ça va le faire, je garde le cap. Je me suis remise au renforcement musculaire graçe au programme de Lotus et Bouche Cousue (article à venir) et au karaté (2h par semaine), mais je sais que pour bien faire je devrais rajouter du cardio. Seulement je sais pas trop quoi faire – je ne peux pas courir à cause de mes genoux, pas de piscine pour raisons persos… -. Faut que je trouve ça.

Du coup voilà, j’attaque cette nouvelle semaine un peu plus sereine que la derniere, meme si c’est pas encore ça. J’ai réussi à ne presque pas monter sur la balance, pas facile mais on va continuer comme ça !

Se remuer les miches.

Honnêtement, quelle personne en surpoids/obésité n’a pas entendu ça ? “Tu sais, si tu faisais un peu plus de sport…”. Je suis toujours partie du principe que les gens ne pouvaient pas/ne voulaient pas comprendre que non, quand je pesais 133 kilos, c’était vraiment pas facile d’envisager un sport. Parce que mon coeur battait à tout rompre au moindre effort ( avec la peur de faire une crise cardiaque), parce que mes genoux me HURLAIENT de m’arrêter dès que j’enchaînais trois squats (la faute au glissement de mes rotules…), parce que chaque mouvement était un enfer. Je vous jure que des fois, j’ai eu envie de leur coller 7/8 packs d’eau dans les bras et de leur dire “Allez, vas y, remue toi”. Mais je l’ai pas fait. J’ai fermé la bouche, j’ai baissé la tête, et j’ai encaissé, presque honteusement, le fait qu’on me reprochait à demi-mots d’être une loque.

Mais aujourd’hui, avec 33 kilos de moins, mes mouvements sont plus aisés (même si c’est pas encore l’extase), et le sport nettement plus envisageable. Evidemment, pas de running pour moi, dû à mes articulations fragiles, mais du renforcement musculaire, pour tenter de limiter les dégats sur ma peau (bien que je sache déjà que la case chirurgie esthétique va être une obligation, j’ai 25 ans, et je peux pas vivre comme ça), et pour me remuscler, tout simplement. Un peu de marche aussi, mais je vous avoue que j’ai du mal à me motiver à sortir seule. Et depuis peu du karaté, en espérant pouvoir continuer lorsque mon mari aura repris le travail.

Enfin aujourd’hui, je viens vous parler de deux choses. La première c’est ce sentiment de satisfaction, à la fin de ma séance, de me dire “Putain, je l’ai fait.” J’ai jamais aimé le sport. Au collège/lycée, j’avais toujours des dispenses, écrites ou inventées. Je detestais ça, je me sentais ridicule face aux autres. Dans les sports collectifs, j’étais la petite grosse qu’on évite de choisir jusqu’au dernier moment, parce que je ne courais pas assez vite et que j’étais maladroite. En athlé, je sautais pas assez loin/haut, j’étais pataude, et surtout je ne cours pas. En acrogym, je me retrouvais forcément en bas de la pyramide, j’avais pas la grâçe pour faire des roues, rondades et autres figures… Bref, c’était un calvaire. Le seul sport que j’ai aimé, c’était le catamaran. Sur mon bateau, y’avait pas de poids qui comptait, ou presque, on filait sur l’eau, et c’était agréable. Mais voilà que maintenant, je commence à apprécier mes petites séances à la maison. Je suis clairement pas encore assez à l’aise pour aller m’inscrire dans une salle, encore trop soumise au regard des autres. Mais qui sait, peut être qu’un jour…

Et le deuxième sujet qui vient dans cet article, c’est lui :

soutien-gorge-decathlon
J’ai un soucis, tout le temps, c’est que j’ai une poitrine très abimée, et assez forte. Je fais actuellement un 110 F, ce qui rend compliqué de trouver un soutien gorge de sport qui me soutienne assez, soit confortable, ne laisse pas ma poitrine s’échapper au moindre saut, et surtout, SURTOUT, soit d’un budget abordable, parce que j’ai très peu de moyens pour l’instant. Et je l’ai rencontré.

C’est le SPORTANCE POWER, de chez Décathlon, vendu 34.99 €. Il va jusqu’au 105 F (mais convient pour un 110 à la dernière agraphe). Il est confortable, et les bretelles se croisent pour un meilleur soutien grâce à un système de crochet. Franchement, je le recommande, je le porte pour mes séances de sport à la maison ET au karaté, et je suis tellement bien dedans que j’ai l’impression de pas avoir de poitrine du tout !

Et vous, vous avez des préférences en fringues de sport ? Comment vous avez vécu le sport pendant votre scolarité ?

Je précise que je ne suis pas en partenariat avec Décathlon, que c’est un produit que j’ai acheté et testé de mes propres moyens 🙂

Bilan n°28

Hey salut la compagnie !

Bon alors d’abord, pardon pour la longue absence. Une petite période de moins bien émotionnellement, puis physiquement, et pour finir en apothéose, mon ordinateur a cramé ! Du coup, vous comprendrez bien que c’était difficile de venir bloguer pour vous ! Maiiiis, me revoilà, et j’ai des articles pleins ma besace – du moins, j’ai quelques idées qui vont me permettre de poster ici au moins tous les deux jours ! – et reboostée. Donc on y va !

PESEE 28 : – 400g soit – 24.5 kg (33.3 kg depuis le début du parcours).

Alors bon. Déjà ça nous fait un poids de 99.9 kg, ceux qui me suivent sur instagram savent que j’étais déjà descendue sous la barre des 100, mais remontée, parce que, sans trop savoir pourquoi, je fais le yoyo en ce moment, et ça me gonfle sacrément. Enfin, je sais qu’il doit y avoir un palier à un moment donné, que c’est naturel, et que c’est même mieux pour étaler la perte et éviter de tout reprendre. Seulement, il faut avouer que c’est chiant quand ça arrive au moment de cette barre hyper symbolique que celle des trois chiffres !

J’essaie de relativiser, mais je suis obligée de vous avouer que c’est pas toujours facile. J’aimerai bien descendre à genre 96/97, histoire de vraiment m’éloigner de cette frontière que je ne veux plus franchir. De souffler un peu. Et en fait peut etre que c’est ça qui fait que j’y arrive pas depuis quelques semaines. J’ai la pression, et psychologiquement ça doit jouer comme le disait ma diététicienne. Enfin, je vais y arriver pas vrai ? J’ai déjà perdu 33 kilos, plus de la moitié de mon objectif, alors je vais y arriver. Déjà cette semaine, j’ai réussi à me restreindre vis à vis de la balance, il n’y a eu qu’une seule pesée clandestine, au lieu de tous les jours ces derniers temps…

Et vous, vous en êtes où ?

A bientôt les loulous !

Bilan n°22

Coucou tout le monde !

On se retrouve aujourd’hui pour le bilan n°22 de ce chemin sur lequel je me suis engagée il y a un an et demi maintenant ! Et donc pour cette semaine on est à -1.5 kg de perdu, soit un total de 31.9 kilos !

Je dois avouer qu’en fait, je ne réalise pas trop le “montant” de poids que j’ai perdu. Ca fait beaucoup et tout ça, oui, mais au delà de ça.. Je pense que ça va me faire un véritable choc quand je vais voir les deux chiffres sur ma balance (dans 1.4 kilos les amis, 1.4 KILOS 😮 ). D’ailleurs en parlant de ça, nous faisons une très grosse fête le 11 novembre (on fête genre 5/6 évènements en une soirée !) et j’espère bien que je serai passée sous cette barre très symbolique des 100 kilos.

Je suis fière de mon combat. Alors c’est sûr je ne perd pas aussi vite que si j’avais choisi de me faire opérer à nouveau, mais je me dit que j’y arrive seule. Attention hein, je ne dénigre pas les opérés. Pour en avoir été une, je sais à quel point le parcours est long et éprouvant, à quel point la perte est fatiguante car rapide (en plus des complications qui peut y avoir). Mais très très personnellement, quand je perdais suite à l’opération, j’avais l’impression de ne rien faire, de me laisser porter… Alors que là je lutte et je bataille.

Mais surtout, j’apprécie de ré-apprendre. Apprendre à manger équilibré – et me rendre compte que petit à petit, ce que j’apprend devient de véritables automatismes -, que je n’ai plus besoin de certains aliments (je n’ai pas touché du nutella depuis des mois, et ça ne me fait pas envie, alors qu’avant j’en mangeais tous les matins…), que mon corps s’est habitué à manger moins (je n’ai pas faim, et même mieux, si je mange un peu plus que mon habitude, je le ressens directement, il me dit stop…). J’apprend à avoir du plaisir à me nourrir, et ne plus voir ça comme une corvée qu’il faut vite expédier. Alors bon, je chemin est encore long, mais il me semble doux.

Je suis heureuse aussi de voir mes vêtements flotter petit à petit, alors c’est sûr que devoir en racheter régulièrement c’est pas facile pour le porte monnaie, mais c’est pour la bonne cause, et je vais sans doute organiser un vide dressing grande taille sous peu, faut que je vous pose la question sur instagram pour savoir si ça peut vous interesser…

Et vous, vous en êtes où ?

Bilan n°21

Coucou tout le monde !

On se retrouve pour le bilan n°21 : -2.2 kg soit -21.7 kg (30.4) !
Autant dire que je suis ultra contente de cette semaine ! Après des semaines de palier, à me demander quand ça allait enfin repartir, voilà que j’ai perdu 3.6 kilos en deux semaines !

J’ai de nouveau repris le contrôle de mon alimentation. Aucun écart, je n’ai même pas eu envie d’utiliser mes jokers sucrés/salés cette semaine 😮 (Bon, par contre, je vais les utiliser ce week end, vu qu’on est invités à un anniversaire ahah). Je me sens bien dans ma peau, bien dans ma tête. J’ai expliqué à ma dieteticienne en fait que ca me fait peur d’approcher des 100 kilos. Faut bien imaginer que j’ai dépassé ce poids là quand j’avais 13/14, et que c’est un sacré changement pour moi !

Et puis y’a la peur que tout s’arrête subitement. Que mon corps décide que là, c’est bon, alors que je ne serais pas encore arrivée à l’objectif que je veux (et franchement, je me fixe pas un truc énorme hein, 80 kilos ça me suffirait). Enfin pour l’instant, on y croit. On va y arriver !

Et vous, vous en êtes où de votre parcours ?

Obésité et grossesse(s)

(Et grossophobie médicale.)

Coucou tout le monde !
Aujourd’hui, on se retrouve pour un article un peu spécial, mais qui me tenait particulièrement à coeur : la grossesse et l’obésité (oui, c’est dans le titre, je radote, je sais).

Il faut savoir que donc j’ai deux enfants. Le premier est né est en mars 2011, je suis tombée enceinte alors que je pesais 116 kilos, et j’ai accouché à 138 kilos (soit +22 kilos). La seconde est née en mars 2016, je suis tombée enceinte à 124.4 kilos, et accouché à 132.2 kilos (soit +7.8 kilos). Les deux ont été différentes, que ce soit physiquement, psychologiquement ou au niveau de l’encadrement médical. On y va ?

Donc, en juin 2010, je suis tombée enceinte de mon premier enfant. Sans aucun soucis, 14 jours après l’arrêt de ma pilule j’étais enceinte. Jamais malade, rien. Le premier problème est apparu lors de mon premier rendez-vous avec un gynéco que je n’avais jamais vu, qui ne connaissait rien de mon parcours, de mes problèmes. Il m’a faite monter sur la balance, 116 kilos. On se rasseoit, et là, il me dit, les yeux dans les yeux “Ne vous y attachez pas trop, vu votre poids, vous n’allez pas le garder.” Bam. Autant vous dire que je n’y suis jamais retournée.
Quelques temps plus tard, j’ai eu une échographie de datation, vers 9 semaines. Et là, re-belote. Je demande à l’échographe s’il peut me faire écouter le petit coeur qui clignote sous mes yeux. Et, au lieu d’un truc bateau du style “C’est un peu tot” “On prefere attendre un peu” ou quoi… J’ai entendu “Non, avec la couche de gras que vous avez, c’est pas possible.” On en parle de la violence de la phrase ? Et genre 3 jours plus tard, ma généraliste me le fait écouter avec un simple doppler !!!
Le reste de la grossesse s’est plutot bien passé d’un point de vue encadrement. Physiquement c’était un peu compliqué, parce que beaucoup de douleurs dans le dos, de la tension (mais ça on pense que c’est parce que mon gros bébé appuyait sur la veine utérine), et de la fatigue. Le plus difficile à la fin, c’était plutôt de ne pas avoir l’impression d’avoir un joli ventre rond, mais plutot un GROS ventre, de femme enceinte GROSSE. Je revais d’un joli ventre rond, mais il était… Pas très beau.
L’accouchement s’est bien passé aussi, 5 heures de travail déclenché, spatules, pas d’episio/dechirure. 3kg780 et 51.5 cm avec un mois d’avance.

Pour la seconde, c’est un peu plus compliqué. Déjà, il a fallu du temps. Et ça, c’était SUREMENT à cause du poids. A partir du moment où j’ai commencé mon cheminement de perte de poids, j’avais une grossesse viable au bout de seulement 2 mois, en juin 2015.
Ensuite, on m’a mise directement dans le bain : “Il va falloir surveiller votre poids”, “Si vous ne prenez rien, ce sera encore mieux”, “Vous ne pouvez pas vous permettre”. C’était plutot clair. Sauf que du coup, c’est devenu une véritable obsession pour moi. Je contrôlais mon poids continuellement. J’avais des brulures d’estomac horrible, je mangeais comme je pouvais, et pourtant j’étais dans le contrôle permanent. Dès que je prenais quelques centaines de grammes, c’était un véritable drame pour moi ! Si bien que lorsque j’ai vu que j’avais pris quasi 8 kilos à la fin, j’ai pleuré. Pourtant, à peine sortie de la maternité j’avais perdu 6.5 kilos, et à J+7, j’étais à -9 kg. Donc tout est parti très vite…
Médicalement, c’était beaucoup plus serein (enfin presque, mais je ne me suis pas sentie malmenée par le corps médical comme lors de ma première grossesse). Déjà j’ai refusé la sur-médicalisation et le doublé gynéco/SF. Une visite mensuelle, et c’était bon (bon j’ai fait quelques visites aux urgences gynécos, mais pour de bonnes raisons). Comme pour mon premier, je n’ai pas fait de préparation à l’accouchement.
Et physiquement… Qu’est ce que je me suis sentie bien ! Alors oui. A la fin c’était très très très dur, j’avais mal partout, bébé était bas et en appui, j’étais fatiguée par mon grand de 5 ans. Mais dans l’ensemble, je me sentais belle, épanouie, j’avais un joli ventre rond (enfin habillée, parce que nue j’ai toujours ce tablier qui me gache la vie), et ça c’était un changement radical !
Et l’accouchement, super ! 6h30 déclenché, pas d’instruments, pas d’épisio/déchirure. 3kg870 et 51.5 cm.

Le message que je voudrais faire passer, c’est que oui, on peut être enceinte et obèse. Mais il faut être consciente. Des risques, des enjeux, de ce qu’on peut rencontrer, des difficultés que ça peut causer. Pour autant, il ne faut pas se priver de ce bonheur !

A bientot !

Bilan diététicienne du 18.10.16

Coucou tout le monde !

Comme expliqué dans mon parcours, je suis suivie depuis fin avril 2015 par une (super) diététicienne. C’est pour moi un véritable coup de coeur médical. Je peux tout lui confier, elle est très à l’écoute, bienveillante, et ne me juge jamais. Elle est accompagnante au possible, et je l’en remercie du fond du coeur. Je la vois toutes les 4 à 6 semaines, suivant mes besoins. Là, je l’avais vue le mois dernier, et la prochaine visite aura lieu dans 6 semaines. Et si j’ai un soucis, je l’appelle et elle m’aide à le régler.

Donc aujourd’hui, je la voyais pour mon suivi. Je vous cache pas que d’entrée de jeu, je l’ai mise dans le bain. Je lui ai expliqué que ce mois passé avait été difficile à cause de problèmes personnels, et que suite à ça, j’avais eu tendance à retrouver mes vieux démons, et à me réfugier dans la nourriture. Cependant, et on est d’accord là-dessus, mes écarts de maintenant ne sont plus les memes que ceux que j’ai pu avoir auparavant. Je ne vais plus vider un placard, je vais manger une rangée de chocolat, ou une tranche de pain de mie avec du nutella… Mais ça reste un écart. Bref. On a beaucoup discuté, j’avais besoin de me soulager de tout ça je crois.

Est venu le moment de ma pesée. Elle m’a dit que si je n’avais pas beaucoup perdu, évidemment ce n’était pas un drame, vu ce que je lui avait raconté… Et là : 103.7 kg, habillée à 16 heures (contre 103.6 le matin à jeun sur ma balance) ! J’ai donc perdu 3.5 kg sur un mois, ce qui est très satisfaisant, donc 1.4 kg de masse grasse.

On a aussi beaucoup parlé de la suite. J’ai peur que ça s’arrête, que ça se ralentisse, de ne pas réussir à atteindre mon objectif de 80 kilos. Donc on en a parlé, elle m’a dit qu’elle ne s’inquiétait pas, et que pour elle c’était atteignable, d’autant plus que je n’ai pas encore de vraie grosse activité physique, donc on a pas encore joué sur ce levier. On va y arriver !

Enfin, on a discuté de ce qu’elle pourrait faire pour moi lors de la troisième phase de ma transformation. Phase 1 : perte de poids. Phase 2 : stabilisation (6 mois/1 an). Et phase 3 : la chirurgie si besoin. Donc elle m’a bien dit qu’elle me ferait les attestations necessaires pour la sécu si je dois recourir à la chirurgie, et ça c’est cool !

Voilà pour aujourd’hui !

Bilan n°20

Coucou tout le monde !

Voilà donc mon bilan n°20. Il faut avouer que ces dernières semaines ont été un peu… Chaotiques. Depuis 4 bilans, je suis en pallier. J’oscille entre 105 et 106.5, ça monte, ça descend, mais j’avance pas. Et même si je dis tout le temps que ça prendra le temps que ça prendra, bah faut avouer que rester bloquée comme ça, ça fout un coup au moral. Mais on va y arriver, pas vrai ?
Donc le voili, le voila !

Bilan n°20 : -1.2 kg soit -28.2 kg !

Pour ceux qui n’avaient pas suivi mes aventures, au bilan n°19 j’étais à 105.2 kilos. Seulement mercredi dernier, surprise sur ma balance : 106.2 kg mais une MG passée de 44.5 % à 42.9 %. Donc relativement mitigé. Et puis ce matin, 105 kg tout rond. J’ai dégommé 1.2 kg en 2 jours, c’est que c’est sur la bonne voie non ?

Enfin voilà… J’aimerai bien recommencer à perdre vraiment. C’est frustrant d’être si près de voir les deux chiffres sur la balance, et de pas les atteindre, d’avoir l’impression de ramer dans le vide. Mais on y croit, je reprend le sport en douceur, et dans 15 jours, j’attaque la piscine à raison de deux fois par semaine. On va les démonter les kilos !

Et vous, vous en etes où ?